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Vous vous demandez:


Pourquoi
un supplément pour les Grands Montets?

Pourquoi le manque de neige? Et est-ce inquiétant?

Pourquoi ils disent des mots que je connais pas?

Pourquoi voit-on des skis de plus en plus courts?


POURQUOI paie-t-on un supplément pour accéder au sommet des Grands Montets ?

PARCE QUE : la réponse d'un responsable d'Argentière en 3 coups de cuillère à fart: (blague nulle)

1) En supprimant ce supplément, le prix du forfait serait augmenté, ce qui ne serait pas toujours honnête, vu les fréquentes mauvaises conditions météo qui empêchent d'aller au sommet.
2)
De plus, le positionnement des Grds Montets en terme d'image est celui d'un produit d'exception. Or, le fait de payer pour aller au sommet renforce ce positionnement.
3) Enfin, ce supplément canalise quelque peu l'accès au sommet et permet de conserver cette image de produit d'exception. Une plus grande affluence au sommet serait négative pour l'image : banalisation.


POURQUOI le manque de neige?

Vous avez tous remarqué qu'il y a un léger problème de neige en ce moment! Quels sont les causes et, plus grave, les conséquences de ce phénomène?
Voici un article (tiré du journal "Le Monde" du 6 janvier 2001) qui répond à ces questions! Bonne lecture! (n'allez pas vous pendre après avoir lu!)


MOINS DE NEIGE EN HIVER, PLUS D'AVALANCHES AU PRINTEMPS

D'APRES les modèles de Météo France, le réchauffement climatique aurait un impact important sur l'enneigement. En moyenne montagne, les périodes de sports d'hiver pourraient être écourtées.

MALGRE
les nombreuses études menées sur le terrain, malgré la mise en oeuvre de techniques d'observation très pointues faisant appel au rayonnement synchrotron, les chercheurs peinent toujours à prévoir les avalanches qui, chaque année, tuent en moyenne trente personnes en France.

S'AJOUTENT
aujourd'hui à leurs interrogations de nombreuses questions quant aux effets d'un réchauffement global de la planète sur le manteau neigeux et les coulées de neige qui pourraient éventuellement en résulter. En basse et moyenne montagne, la baisse probable de l'enneigement et le raccourcissement de la " saison du blanc " devraient diminuer d'autant le risque avalancheux. AU PRINTEMPS, en revanche, lors du redoux, les coulées dites " de fonte " pourraient être légèrement plus nombreuses et plus précoces.

LE DEFICIT
de flocons dont ont souffert, au début des vacances de Noël, les stations de sports d'hiver de moyenne montagne préfigure-t-il ce qui deviendra la norme dans les prochaines décennies ? C'est ce que prédisent les modèles du Centre d'études de la neige (CEN) de Grenoble de Météo France. Ceux-ci prévoient, si rien n'est fait pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, une saison d'enneigement plus tardive et plus courte.

DEJA, les mesures de hauteur de neige effectuées, depuis quarante ans, sur le site expérimental du col de Porte, dans le massif de la Chartreuse, font apparaître " une tendance à la baisse ", indique Eric Martin, responsable de l'équipe. Ces observations sont toutefois trop fragmentaires pour permettre de conclure à une diminution générale de l'enneigement. Elles révèlent surtout " une très grande variabilité naturelle ", qui a fait succéder à la pénurie d'or blanc de la fin des années 80 des hivers marqués au contraire par des chutes inhabituelles de flocons de neige.

LE RECHAUFFEMENT climatique annoncé par les scientifiques pour le siècle prochain risque, en revanche, de "perturber fortement le manteau neigeux ", préviennent les chercheurs de Météo France. Ces derniers ont retenu l'hypothèse d'une hausse moyenne des températures de 2 C en 2050, et intégré ce nouveau paramètre à leurs modèles : le système d'analyse des conditions météorologiques en montagne Safran, et le logiciel de simulation de l'évolution de la couverture neigeuse Crocus, couplé au premier. " L'enneigement à basse altitude serait fortement touché ", conclut le CEN. Les Alpes du Nord verraient ainsi la saison blanche écourtée, dans les stations de moyenne montagne, de 20 % à 25 % de sa durée actuelle, soit environ 30 jours.
La perte atteindrait 30 % à 40 % dans les Alpes du Sud, pour culminer à 45 % dans certains massifs pyrénéens. Au-dessus de 2 500 mètres, le domaine skiable serait " relativement préservé " : un climat plus chaud est aussi plus humide et des précipitations neigeuses plus abondantes en haute montagne compenseraient, en partie, une fonte printanière accélérée, si bien que la perte ne serait que de l'ordre de 10 %.


LES CHERCHEURS
grenoblois, dont la mission première est la prévision du risque d'avalanche, ont voulu savoir si celui-ci en serait modifié, et de quelle manière. Ils ont associé aux deux premiers logiciels le système expert Mepra, qui analyse la stabilité du manteau neigeux, et ont défini un indice d'activité avalancheuse de référence, pour chacun des massifs alpins. Ils ont ensuite recalculé cet indice, en supposant une hausse des températures de 2 C et une augmentation des précipitations hivernales de 10 %. " Globalement, l'impact d'un réchauffement climatique sur le risque d'avalanche naturelle au cours du prochain siècle serait assez faible ", constate Eric Martin.

Le MOINDRE ENNEIGEMENT aurait pour conséquence générale - ce qui paraît logique - de réduire la probabilité de déclenchement de coulées intempestives. D'autant que le radoucissement des températures aurait pour effet de stabiliser plus rapidement le manteau neigeux, le froid provoquant au contraire la formation de couches mal consolidées. Dans le scénario étudié, le nombre de journées à risque d'avalanche " fort " ou "modéré " diminue ainsi de 16 % en moyenne, sur l'ensemble des massifs alpins. Le tableau est toutefois contrasté : la diminution du risque est très significative pour les reliefs peu élevés du Vercors (- 34 %), de la Chartreuse (- 32 %) ou des Bauges (- 26 %), mais elle est plus faible à plus haute altitude, comme dans le massif du Mont-Blanc (- 10 %), le Beaufortin (- 7 %) ou la chaîne de Belledonne (- 5 %).


PHASE DE REDOUX

Encore faut-il distinguer entre les
DIFFERENTS TYPES D'AVALANCHE. C'est ce qu'ont fait les experts de Météo France, en prenant comme cas d'école le massif du Mont-Blanc. Les coulées de neige fraîche, survenant pendant ou immédiatement après une chute de flocons, voient leur risque d'occurrence baisser. En revanche, celles de fonte, qui se produisent lors des phases de redoux et surtout au printemps - et qui sont les plus nombreuses -, voient leur probabilité augmenter légèrement, en même temps que leur pic d'intensité est anticipé de quelques semaines.

Les modèles, qui ne prennent en compte que les avalanches spontanées, ne disent rien, toutefois, du danger le plus redoutable en montagne : les avalanches dites " de plaques ", souvent déclenchées accidentellement par le passage d'un skieur. La rupture de ces plaques, formées généralement sous l'action du vent qui dépose des strates de neige très compacte mal solidarisées avec les couches inférieures, est à l'origine de la plupart des morts par avalanche.
"Au stade actuel de nos études, il n'est pas possible de préciser l'impact d'un changement climatique sur le risque d'avalanches accidentelles ", précise Eric Martin. Tout au plus peut-on imaginer - mais il s'agit alors de projections comportementales - que les adeptes de la randonnée alpine devront aller chercher la neige plus haut, c'est-à-dire plus près des crêtes... là où la menace des plaques à vent est la plus forte.

Les ordinateurs restent tout aussi impuissants à prévoir l'incidence des modifications du climat sur la fréquence des événements avalancheux extrêmes, tels que la gigantesque vague poudreuse qui, le 9 février 1999, avait soufflé quatorze chalets dans la vallée de Chamonix et enseveli douze personnes, à la suite de chutes de neige exceptionnelles.
"Ces épisodes, soulignent les scientifiques , sont liés à des
situations météorologiques EXTREMES (fortes précipitations et températures basses), dont l'évolution n'est pas prévisible dans l'état actuel des connaissances."

PIERRE LE HIR



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Pourquoi ils disent des mots que je connais pas?
(ou comment comprendre les petits jeunes d'aujourd'hui)


source: TECHNICIENS DU SPORT: "Decod'gliss"

 
Pourquoi voit-on des skis de plus en plus courts?
(Ou quelques chiffres pour mieux comprendre l'évolution de la taille des skis)
 



source: SKIEUR MAGAZINE


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